Dans Le Réserviste (version longue), nous recevons chaque soir un invité qui, durant la représentation, intervient une vingtaine de minutes et nous parle du chômage sous un angle inattendu. À l’issue de chaque représentation, un échange a lieu entre l’invité, l’équipe artistique et les spectateurs qui le souhaitent, échange durant lequel on revient sur les propos tenus par l’invité pendant le spectacle.
Pour prolonger les belles représentations au Théâtre de la Vie, et à la demande de plusieurs spectateurs, vous trouverez ici les interventions de certains de nos invités de février 2015 :
Mateo Alaluf, sociologue (représentation du 3 février 2015) :
Laurence Rosier, linguiste (représentation du 4 février 2015) :
Thomas Berns, philosophe (représentation du 5 février 2015) :
Kenneth Bertrams, historien (représentation du 7 février 2015) :
Dans le cadre du festival d’Avignon 2014, Antoine Laubin figure parmi les huit metteurs en scène retenus pour participer à la première édition du Salon d’artistes « Grand Angle » organisé par le Théâtre des Doms et nos amis d’Habemus papam (déjà en charge de la diffusion de nos spectacles).
Dehors, L.E.A.R. et Szenarios sont les trois projets qui seront proposés par De Facto aux professionnels présents lors de ces rencontres.
photo Alice Piemme / AML
Les autres participants à cette première édition sont (de gauche à droite sur la photo) Nicolas Mispelaere, Christophe Sermet, Selma Alaoui, Clinic Orgasm Society, Claude Schmitz, Aurore Fattier et Stéphane Arcas.
« Grand Angle » aura lieu les 17 et 18 juillet prochains au Théâtre des Doms, à Avignon.
À partir d’aujourd’hui, au Théâtre Varia, la nouvelle recherche de plateau menée par De Facto a été lancée. Il s’agit d’un projet au long cours autour de la sexualité, rassemblant six actrices et six acteurs.
Conception et mise en scène : Antoine Laubin
Textes et dramaturgie : Thomas Depryck
Écriture collective et jeu (de haut en bas et de gauche à droite sur la photo) : Aurore Fattier, Caroline Berliner, Denis Laujol, Brice Mariaule, Coraline Clément, Marie Lecomte, Hervé Piron, Renaud Van Camp, Angèle Baux, Yasmine Lasaal, Jérôme Nayer, Pierre Verplancken.
Notre production L.E.A.R. , créée en octobre dernier dans les quatre Centres Dramatiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, figure parmi les trois nominés au titre de « Meilleur spectacle » des Prix de la critique Théâtre-Danse 2014 ! Les deux autres spectacles nominés sont « Money » mis en scène par Françoise Bloch et « Les villes tentaculaires » mis en scène par Jean-Michel Van den Eeyden.
Pour rappel, L.E.A.R. est un texte de Thomas Depryck et Antoine Laubin, d’après William Shakespeare, mis en scène par Antoine Laubin assisté par Christelle Alexandre, avec Philippe Grand’Henry, Julien Jaillot, Christophe Lambert, Marie Lecomte, Vincent Sornaga et Pierre Verplancken, scénographie et costumes de Stéphane Arcas, lumières et direction technique de Gaspard Samyn, sons Roeland Luyten, production Cora-Line Lefèvre pour De Facto, diffusion Cora-Line Lefèvre et Julien Sigard pour Habemus Papam, une production du Théâtre de Namur, en coproduction avec De Facto, le Théâtre Varia, le Théâtre de Liège et le Manège.Mons (dans le cadre du réseau 4 à 4 des Centres dramatiques).
Infos détaillées et revue de presse complète du spectacle ici.
Après Impatience (Paris, 2013) et Fast Forward (Braunschweig, 2013),Dehors sera présenté ces 7 et 8 juin 2014 au Maillon, Théâtre de Strasbourg dans le cadre du Festival Premières.
Pour rappel, « Dehors » a été créé par notre compagnie en octobre 2012 au Théâtre de Namur après une recherche d’écriture et de plateau menée à L’L durant trois ans. La version courte de « Le Réserviste » a été créée en mars 2013 au Festival XS du Théâtre National (Bruxelles) et sa version intégrale sera créée en février 2015 au Théâtre de la Vie.
Après un très beau week-end de représentations et de rencontres passé au Festival international Fast Forward, DEHORS s’est vu remettre le Prix du festival. Merci et bravo à tous !
Quelques extraits de presse (pour les germanophones) :
Lors de l’émission « Le Grand Charivari » diffusée sur Musiq3 ce samedi 2 novembre (et dont Anne-Térésa De Keersmaeker était l’invitée), Dominique Mussche a présenté L.E.A.R. et interviewé Antoine.
Extrait :
Dominique Mussche : On a pu lire, Antoine Laubin, que la seconde partie de votre spectacle présentait un caractère un peu brouillon. Je rappelle qu’il s’agit à la base d’improvisations des comédiens sur la thématique du père, de leur relation au père, etc. Qu’est-ce que vous avez à répondre à cette critique ?
Antoine Laubin : Je ne le prends pas comme étant péjoratif en soi. Pour moi, il est important que le théâtre développe des contenus et des formes d’énonciation qui n’appartiennent qu’à lui et, dès lors, je préfère vraiment développer quelque chose qui soit intègre, honnête, singulier, quitte à ce que ce soit brouillon ou foutraque ou un peu bordélique plutôt que ça se range dans une case préformatée appartenant à la télévision, au cinéma ou à une autre forme d’énonciation. C’est la grande chance, la grande force et le grand bonheur du théâtre que de permettre de développer des modes d’énonciation qui soient différents des discours dominants. C’est la contrepartie : les choses sont moins évidentes au théâtre, moins lisses ; on les donne à entendre de manière moins immédiatement compréhensibles, peut-être moins linéaires que dans d’autres formes narratives. Le désir d’être là des acteurs, le fait d’être dans une certaine forme de jaillissement, d’énergie, est plus important à mes yeux que l’extrême lisibilité. Je ne peux pas faire autrement qu’opposer ça à une certaine forme de prémâchage de l’intrigue ou d’accompagnement trop important du spectateur. Je ne pense pas faire un théâtre extrêmement hermétique ou abscons, pas du tout ; j’essaie que ce ne soit pas le cas. On peut prendre beaucoup en termes d’émotions, d’énergies et de réflexions au théâtre, sans pour autant tout comprendre de la nécessité des enchaînements, sans nécessairement tout comprendre des intentions ou de la construction derrière. Vous dites que la deuxième partie du spectacle a été écrite sur base d’impros, c’est rigoureusement exacte mais nous avons accumulé cent-vingt impros lors du travail d’atelier et il doit en rester onze ou douze sur scène, que Thomas et moi avons retravaillées à l’écriture, qu’on a agencées de manière particulière. Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas une vraie ligne dramaturgique dans ce qu’on essaie de raconter. Tout ça n’est pas jeté en pâture au hasard et balancé au spectateur comme ça en leur disant « débrouillez-vous ». Je pense qu’on raconte vraiment quelque chose et qu’on choisit de le raconter comme ça en connaissance de cause. Le désir d’être là des acteurs, l’énergie et le jaillissement sont plus importants pour moi que de lisser une narration parfaitement compréhensible de A à Z. Donc, je préfère qu’on dise que mon travail est brouillon plutôt qu’il a l’évidence d’un téléfilm.
L’intégralité de l’interview est disponible ici (interview d’Antoine à partir de 1:21:50).
Nouvelles photos (signées Alice Piemme et Marie-Valentine Gillard) et ajout de nouveaux liens vers les critiques du spectacle sur la page consacrée à L.E.A.R.
Ce samedi 31 août, De Facto sera doublement présent à l’Intime Festival (Théâtre de Namur) :
– à 15h30 : rencontre avec Patrick Declerck, animée par Antoine Laubin, à propos de son travail d’auteur (et précédé d’une lecture d’extraits de son dernier roman, « Démons me turlupinant », par Hervé Piron et Antoine Laubin)
– à 17h00 : représentation de Le Réserviste (forme courte) de Thomas Depryck, mis en scène par Antoine Laubin, suivie d’une rencontre avec l’auteur